1954, une date clé de l'histoire du cinéma japonais. Godzilla apparaît en effet pour la première

fois, donnant naissance à un genre nommé Kaiju Eiga (cinéma de monstres géants), Fortement

inspiré par King Kong, Godzilla est pourtant plus qu'une simple copie. C'est une allégorie de la peur

du nucléaire, engendrée à raison par les deux bombardements américains de la fin de la seconde

guerre mondiale. Le succès fut immédiat, et Godzilla (de son vrai nom Gojira, la légende dit même

que ce nom serait celui d'un employé de la Toho au physique impressionnant que ses collèges

nommaient ainsi avec la contraction des mots "gorira" pour gorille et "kujira" pour baleine) devint

l'icône du genre Kaiju Eiga. Et un tel succès ne pouvait qu'engendrer des suites. C'est ainsi que de

1954 à 2004 on dénombre 28 films de Godzilla, dont les sorties se décomposent en 3 catégories

chronologiques. Après le film originel de 1954 (qui reste en dehors de toutes les catégories, car à

a base de tout), nous trouvons l'ère SHOWA de 1955 à 1975 (14 films), l'ère HEISEI de 1984 à

1995 (7 films), puis l'ère MILLENNIUM de 1999 à 2004 (6 films). 28 films auxquels on peut

cependant rajouter diverses autres apparitions comme le Godzilla américain, mais aussi des

publicités, des séries TOKU ou animées.

 

 

En 2004, Godzilla fête ses 50 années de règne sans partage sur le monde du Kaiju Eiga, avec un

film que la Toho veut comme celui qui viendra clore la saga, Godzilla: Final Wars.

 

Eiga No Mura

 

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