Né le 24 Janvier 1955 à Tochigi, Japon

Principalement connu pour avoir réaliser la trilogie Heisei de Gamera et Godzilla, Mothra & King Ghidorah: Giant Monsters All-Out Attack (2001), Shusuke Kaneko était intéressée par la science-fiction, et en particulier les films de Godzilla, dés son plus  jeune âge.

 

Il rejoint les studios Nikkatsu après avoir obtenu son diplôme universitaire et travaille comme assistant réalisateur sur de nombreux projets dits « roman porno* ». Il réalise son premier long-métrage, Koichiro Uno's Wet and Shooting, en 1984.

 

Son premier film à réaliser un succés critique à travers le monde est Summer Vacation: 1999 sorti en 1988. Après avoir travaillé sur la comédie de vampires My Soul is Slashed (1991), Kaneko, travaille pour la première fois en Amérique, et réalise un segment de l'anthologie d’horreur Necronomicon (1993).

 

Il obtient alors la chance de réaliser Gamera : Guardian of the Universe (1995), le premier film de la mondialement acclamée trilogie Gamera. Le film remporte un énorme succès tant au niveau des critiques que des fans et donne droit à un sequel : Gamera 2: Advent of Legion (1996), qui est plus applaudit que le premier film.

 

Mais Kaneko ne compte pas s’arrêter là et rempile en 1999 pour réaliser ce qui restera plus tard comme le film que beaucoup de fans qualifieront de kaiju eiga le plus abouti. Il s’agit bien sûr de Gamera 3: Revenge of Iris (1999).

 

L’année suivante, il réalise le film d’horreur, Pyrokinesis (2000) avant de rejoindre encore une fois l’univers des kaijus eiga en 2001, avec Godzilla, Mothra & King Ghidorah: Giant Monsters All-Out Attack, un film qualifié de meilleur film de l’ère Millennium par  une majorité des fans de Big G.

 

En 2005, il réalise la suite du film Azumi, réalisé en 2003 par Ryuhei Kitamura, Azumi 2: Death or Love.

 

*Roman porno : Film de la série roman(tique)-porno(graphique) inaugurée par la Nikkatsu au début des années soixante-dix : Tanaka, Kumashiro, Fujita sont les metteurs en scène les plus renommés de cette série prolifique à petit budget, qui a sauvé un temps la Nikkatsu de la faillite. L’audace de ces films est cependant limitée par l’autocensure (pas de pilosités, ni d’actes sexuels « réels »).

 

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