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Né le 3 mars 1952 à Osaka, Japon |
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Le retour de Godzilla dans les années 1980 a permis à une nouvelle génération de cinéastes, qui ont grandi en regardant les films de Honda et de Tsuburaya, de reprendre le flambeau et d’assurer, à travers des productions d’inégale valeur, la pérennité du kaiju eiga. Kazuki Omori est l’un de ceux qui a été le plus impliqué dans le nouveau cycle de films de Godzilla. Réalisateur de Godzilla Vs. Biollante (1989) et réalisateur-scénariste de Godzilla Vs. King Ghidorah (1991), on lui doit également l’écriture de Godzilla & Mothra: The Battle for Earth (1992) et de Godzilla Vs. Destroyah (1995). Omori entame sa carrière de réalisateur en tournant quelques films indépendants et, en 1977, il gagne un prix pour son scénario Orange Read Express, dont il fait le film l’année suivante. Au milieu de la décennie, il est surtout connu pour la réalisation de films pour adolescents, mais cela n’empêche pas Tomoyuki Tanaka de voir en lui le candidat tout désigné pour donner un nouveau souffle à la franchise. Mais plusieurs fans remettent en question ce choix, déçus par certaines déclarations d’Omori. Celui-ci confie en effet à un magazine qu’il ne se considère pas comme un amateur enthousiaste de Godzilla et qu’il a vu, tout au plus, trois films de la série. La principale faiblesse des films écrits ou réalisés par Omori réside dans ses continuels emprunts aux blockbusters hollywoodiens. Ainsi, Godzilla Vs. Biollante prend parfois les allures d’un mauvais film d’espionnage, Godzilla Vs. King Ghidorah inclut l’androïde M-11, un ridicule ersatz de Terminator et la scène d’ouverture de Godzilla & Mothra: The Battle for Earth nous montre un voleur de trésors qui se croit dans un film d’Indiana Jones ! Ces hommages donnent généralement lieu aux scènes les plus risibles des films, constat d’autant plus regrettable que celles avec Godzilla sont fort efficaces et prouvent que le kaiju eiga peut se passer de références inutilement racoleuses évoquant une série B fauchée de Roger Corman !! |
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