Pour les 50 ans de notre lézard atomique préféré, la Toho a fait les choses en grand. Nouveau réalisateur, plus de budget (il serait même question d’un budget énormément plus grand que pour les anciens films), plus de monstres (certainement le film avec le plus de monstres à ce jour ?), et surtout une distribution quasi-mondiale. En effet, le film a été acheté dans plusieurs pays d’Europe, dont la France. Les (quelques ?) fans français que nous sommes pouvaient donc se sentir combler. Cadeau d’anniversaire pour Big G ou pour ses fans ???

 

 

 

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Les Halles

 

Sorti dans très peu de salles, Godzilla: Final Wars a tout de même eu la chance d’avoir un public français, grâce à une sortie le 31 aout 2005, par l’intermédiaire du distributeur Pretty Pictures, et également grâce à une diffusion dans deux salles de l’hexagone : une dans le sud, et une au plein cœur de Paris, au UGC Ciné Cité du forum des Halles.

 

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Diffusé dans la salle 6 du cinéma, le film était projeté sur un écran impressionnant, qui rendait le spectacle, déjà spectaculaire, encore plus impressionnant.

 

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Mais le tout attint son paroxysme lorsque les lumières de la salles s’éteignirent et que le film commença. Le sentiment de nostalgie monta à la gorge du spectateur, et lorsque l’ancien logo « Toho Scope », accompagné du thème que tous les fans connaissent, suivi de ce fabuleux générique firent leur apparition à l’écran, le sentiment nostalgique se transforma en véritable extase : Le King of Monsters était de retour en France. En voyant cela, le vrai fan ne peut s’empêcher de laisser s’échapper une petite larme.

 

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Bien que Kitamura ne connaisse que les gros plans serrés et utilise à foison les effets de style maniérés afin de donner du rythme, du rythme et toujours plus de rythme à son film, le résultat reste malgré tout très impressionnant.

 

 

Après 2 heures de spectacle jouissif sur grand écran, les fans entonnèrent en chœur de puissants applaudissement, et que d’émotions en sortant de cette salle, un pur moment de Kaiju Eiga des sixties remis au gout du jour, et arrivé dehors, la lumière du jour plein la figure, on revient à la réalité et on se dit « Ce n’est pas le dernier, non, il s’agit d’un nouveau départ ».

 

Ci-contre : le réalisateur durant une interview à Paris, 30 juin 2005

 

 

Dans le film, c’est la mante religieuse Kamakiras qui se charge de détruire Paris. Ici, sur la grande arche de la Défense.

 

On ne souhaite alors qu’une chose, aller à la Fnac la plus proche se procurer le DVD du film, mais la légalisation française rendant possible la sortie d’un film sur support DVD, que 6 mois après sa sortie en salle, frustre le fan que nous somme, et encore plus frustrant, puisqu’il faudra attendre un an avant de pouvoir se procurer le DVD en France, le DVD étant sorti le 26 aout 2006, alors que l’on pouvait le trouver en location depuis mars de la même année.

 

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Le DVD français, édité par LCJ Editions

 

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L’avant-première

 

« La 29ème version musclée et techno des aventures planétaires du célèbre monstre »

(in Paris Cinéma – 3ème édition – du 29 juin au 12 juillet 2005)

 

 

Le film a également eu droit à une avant première au Publicis Cinema, des Champs Elysées, dans le 8ème arrondissement de la capitale le 28 juin 2005. Le tout, en présence du réalisateur. Non seulement, il s’agit d’une avant-première pour le pays de Molière, mais également pour l’Europe.

 

Voici quelque photos de l’avant première (Un grand merci à RENGER du Club 300 d’Allociné pour ces images) :

 

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L’affiche française. Le slogan « Attention aux imitations » peut être interprété de deux façons : les imitations en questions peuvent faire référence aux Ixiens déguisés, mais aussi être un jeu de mots sur la version américaine, réalisée en 1998 par R. Emmerich.

 

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