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Hormis le réalisateur, le scénariste ou le compositeur, la personne la plus importante dans un film qui est constamment hors champs reste la société de production. La production est le principal atout (mais aussi le principal inconvénient) d’un film. |
Voici une petite base des principales sociétés de productions, ayant produit des Kaijus Eiga, en commençant par les grandes industries du cinéma japonais : |
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La Toho :
(littéralement « Trésor de l’Est ») Certainement l’une des sociétés les plus connues (si ce n’est la plus connue) des fans. Elle est connue principalement pour la série des Godzilla. La compagnie est fondée en 1935 par Ichizo Kobayashi (à la suite |
du PCL, voir ci-dessous). Après la guerre, la Toho se spécialisa dans les films d’action, les comédies et les superproductions, dont les Kaijus Eiga et les films d’Akira Kurosawa avec Toshiro Mifune, la « vedette maison ». Elle a depuis fusionnée avec la branche importatrice Towa pour donner naissance à la Toho-Towa. La Toho a également donné naissance à plusieurs autres sociétés après des scissions ou des transfuges : - La Shinsei-Eiga-Sha : (littéralement « Compagnie cinématographique de la Nouvelle Etoile »). La Shinsei-Eiga-Sha est une compagnie indépendante créée en 1950 par des transfuges de la Toho (producteurs, réalisateurs, acteurs), dans un esprit « progressiste » et politiquement pro-communiste. Le premier film de cette compagnie Dokkoi ikiteru, réalisé en 1951 par Tadashi Imai, fut produit grâce à une souscription publique. - La Shintoho : (littéralement « Nouvelle Toho »). La compagnie fut crée en 1947 après une scission d’avec la Toho, après plusieurs mots de grève, par prés d’un millier d’acteurs, réalisateurs et techniciens divers. La Shintoho fit faillite en 1961, après avoir produit un grand nombre de films de série, mais peu de chefs-d’œuvre. - L’ATG (Art Theatre Guild) : Compagnie indépendante créée en 1967 avec l’appui de la Toho-Towa, et qui produisit ou distribua la plupart des films d’auteur des cinéastes indépendants des années soixante. Malgré une faillite en 1975, elle poursuivit ses activités mais avec de moindres ambitions (films de Higashi, Kuroki, etc.). Quelques mots sur le
PCL : Le Photo Chemical Laboratories (PCL) est l’ancêtre de la Toho, de 1933 à 1936, année où le producteur Ichiro Kobayashi fonda la Toho Motion Pictures Distribution Compagny, afin de distribuer les films produits par le PCL. Par la suite, les deux compagnies ont fusionnées pour devenir la Toho Cy Ltd. |
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La Daiei : (de dai : grands et ei(ga) : films) La Daiei est principalement connue pour la saga des Gamera. Fondée en 1941, et ayant fait faillite en 1971 (reconstituée depuis, essentiellement pour la distribution. Son président, Masaichi Nagata, a produit de nombreux films de prestiges, de Rashômon aux derniers films de Mizoguchi. Depuis son |
rachat par Kadokawa
Shoten en 2002, elle fut rebaptisée Kadokawa Daiei Motion Picture
puis Kadokawa Pictures et
enfin Kadokawa Herald Pictures. |
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La Nikkatsu : (abréviation de Nippon Katsudo Shashin Kabushiki Kaisha ; Coproduction japonaise des Images actives) La Nikkatsu est la plus ancienne des Majors japonaises, étant fondée en 1912. Actuellement, elle ne produit plus que deux ou trois films par an. La Nikkatsu est principalement connue pour ses films érotiques ou ses chambaras. Mais la seule réelle production de kaijus eiga est |
Gappa: The Triphibian Monster (1967). |
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La Shochiku :
(compagnie de Pin (Sho) et de Bambou (chiku) La compagnie est fondée en 1920 par les frères Otani, d’anciens vendeurs de gâteaux du théâtre kabuki à Kyoto. La société se nomme alors Shochiku Kinema Gomeisha. Après la guerre, la Shochiku se spécialisa surtout dans les mélodrames et les films de famille, Kinoshita, Ozu), contre lesquels |
réagirent les cinéastes de la « nouvelle vague » de la compagnie (Oshima, Shinoda, Yoshida). Elle à également produit le film
The X from Outer Space (1967), mettant en scène le monstre de l’Espace
Guilala. |
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La Shaw Brothers :
/!\ Compagnie Hongkongaise /!\ Impliquée très tôt dans le cinéma, la famille Shao n’eut de cesse de rebondir au cours du dernier siècle. Fondée en 1958, la Shaw Brothers connut un succès immédiat pour atteindre l’apogée de sa gloire au début des années 70. Les films de kung-fu s’imposèrent comme sa spécialité. David Chiang, Johnny Wang, Philip Kwok, pour ne citer qu’eux, restent aujourd’hui des stars incontestables |
dont le talent a su être magnifiquement exploité par le studio. En plus de produire des films
de kung-fu, elle a notamment produit le remake hongkongais de King Kong, The Mighty Pekin Man. |