Rappels de la classe de 3éme sur la Seconde Guerre Mondiale. Je vous rassure tout de suite, il ne s’agit pas d’un cours complet sur la Seconde Guerre Mondiale, juste un petit cours sur la Guerre dans l’océan Pacifique et particulièrement au Japon, ce qui créa ainsi neuf ans plus tard un genre cinématographique nouveau, à savoir le Kaiju Eiga.

 

I- Contexte

 

chronologieguerre

 

II- Petits rappels de la Guerre en Europe

 

1933 : Hitler est nommé Chancelier allemand

1935 : Rédaction d’un pacte Antikomintern, qui a pour but de rapprocher, l’Allemagne, l’Italie et le Japon. Les Trois pays constituent les puissances de l’Axe.

1938 : L’Anschluss, c'est-à-dire l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne

1939 : L’Armée Nazie s’empare de la Pologne, faisant ainsi débuter la Seconde Guerre Mondiale et début de l’élimination des Juifs.

1940 : Pétain collabore avec Hitler et occupation de la zone Nord de la France par les Nazis.

18 Juin 1940 : Appel du Général de Gaulle

1944 : la France est libérée de l’occupation Nazie

1945 : Capitulation allemande suite au suicide d’Hitler

 

Voici maintenant la partie la plus importante de ce dossier, la Guerre au Japon.

 

III- Pearl Harbor X Hiroshima X Nagasaki : Nouvel Ordre Mondial

 

L’attaque de Pearl Harbor

Progressivement, les États-Unis abandonnèrent leur neutralité absolue et s’engagèrent dans une confrontation avec le Japon, en Asie et sur l’océan Pacifique. De nombreuses rencontres entre Américains et Britanniques, dès janvier 1941, déterminèrent une stratégie de base pour l’entrée en guerre des États-Unis, stipulant que les deux pays concentreraient leurs efforts sur l’Allemagne. Le 11 août 1941, une nouvelle rencontre entre Roosevelt et Churchill aboutit à l’élaboration de la charte de l’Atlantique. Les deux hommes se mirent d’accord pour parvenir à la « destruction finale de la tyrannie nazie » ; en outre, après le conflit devait être institué « un système de sécurité collective », afin « d’établir un régime de collaboration économique avec les États et restaurer les droits souverains des peuples ».

En mars 1941, le Congrès américain vota la loi prêt-bail : désormais, le matériel de guerre était prêté ou loué aux Alliés. De cette façon, les États-Unis espéraient assurer la victoire sur l’Axe sans engager directement leurs troupes. Toutefois, dès la fin de l’été 1941, les États-Unis étaient en situation de guerre non déclarée avec l’Allemagne. En juillet, des marines furent basés en Islande, occupée par les Britanniques depuis mai 1940, puis la marine militaire américaine se chargea d’escorter les convois dans les eaux situées à l’ouest de l’Islande. En septembre, Roosevelt autorisa les navires, en mission de convoyage, à attaquer les vaisseaux de guerre de l’Axe.

 

Entre-temps, les relations entre les États-Unis et le Japon continuèrent de se détériorer. En septembre 1940, le Japon contraignit la France de Vichy à abandonner le nord de l’Indochine. Les États-Unis ripostèrent en interdisant à ses usines l’exportation d’acier, de fer, et de carburant pour avion vers le Japon. En avril 1941, les Japonais signèrent un traité de neutralité avec l’URSS afin de préserver leur front occidental, en cas de conflit avec la Grande-Bretagne ou les États-Unis — conflit prévisible dès lors qu’ils cherchaient à étendre leur influence en Asie du Sud-Est et à fonder une « sphère de coprospérité ». Les Japonais décidèrent alors d’intensifier leur progression dans le Pacifique. En juillet, le pays était maître de toute l’Indochine française. Deux jours plus tard, les États-Unis, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas gelèrent les actifs japonais afin d’empêcher le Japon d’acheter du pétrole, ce qui, à la longue, devait paralyser son armée et rendre sa flotte et son aviation complètement inutilisables. Cette décision d’embargo précipita la décision japonaise dans le déclenchement de la conquête de nouvelles régions.

Jusqu’au mois de décembre 1941, le Japon poursuivit deux objectifs : la levée de l’embargo sur le pétrole, par un accord qui lui laisserait accès aux territoires qu’il convoitait, et la préparation à la guerre. Les États-Unis ordonnèrent au Japon de se retirer de Chine et d’Indochine. La tension augmenta d’un cran avec l’arrivée du général Tojo Hideki à la tête du gouvernement japonais, le 16 octobre 1940 : c’était un partisan actif de la guerre, qui prônait une politique expansionniste du Japon.

 

L’armée et la marine japonaises avaient conçu un plan, dans lequel ils menaient de rapides attaques contre la Birmanie, la Malaisie, les Indes orientales et les Philippines, tout en établissant simultanément un périmètre de défense dans le centre et le sud-ouest du Pacifique. Leur principal souci était l’attitude de la flotte américaine du pacifique, basée à Pearl Harbor, au cœur de l’archipel d’Hawaii. Il fut donc décidé d’éliminer ce risque en détruisant la base de Pearl Harbor, par surprise : quelques minutes avant 8 heures du matin, le dimanche 7 décembre 1941, l’aviation japonaise, embarquée sur des porte-avions, attaqua. Le raid dura moins de deux heures ; les Américains perdirent 2 400 hommes, 18 navires et 150 avions. Avec cette attaque surprise, la marine japonaise remporta une brillante victoire ; les États-Unis déclarèrent la guerre au Japon dès le lendemain, le 8 décembre 1941, ce qui changea le cours du conflit. L’Allemagne et l’Italie déclarèrent la guerre aux États-Unis, le 11 décembre.

 

Ainsi, avec l’entrée en guerre de l’URSS et des États-Unis, la guerre s’étendit au monde entier. Tous les moyens (militaires, humains, économiques, etc.) furent mis en œuvre pour soutenir l’effort de guerre ; le conflit se transforma alors en guerre totale.

 

En réponse à l’attaque de Pearl Harbor, les Américains décident de se faufiler entre les lignes ennemies, pour attaquer en plein cœur de l’archipel Japonais.

 

Alors que l’assaut final sur le Japon nécessitait d’attendre l’arrivée des renforts venus d’Europe, la progression en « saut de mouton » se poursuivait, d’abord avec un débarquement à Iwo-Jima, le 19 février 1945. Cette petite île dénudée coûta la vie à plus de 6 000 marines américains, lors de la bataille d’Iwo-Jima, qui dura jusqu’au 16 mars. Située à mi-chemin entre les îles Mariannes et Tokyo, l’île devait jouer un rôle essentiel dans la guerre aérienne : ses deux pistes pouvaient permettre des atterrissages de fortune aux B-29 endommagés.

Les conquêtes japonaises en Asie et dans le Pacifique.

Le 1er avril, la Xe armée américaine, composée de quatre divisions de l’armée et de quatre divisions de marines, sous le commandement du général Buckner, débarquèrent à Okinawa, dans l’archipel des Ryukyu, à 500 km au sud de la plus méridionale des îles japonaises. La partie Nord de l’île fut prise en moins de deux semaines, mais la troisième ligne, fortifiée au sud, ne put être franchie avant le 14 juin ; les combats se poursuivirent jusqu’au 21 juin.

 

Les Américains s’étaient fixés Kyushu comme objectif suivant ; ils avaient envisagé les opérations pour novembre 1945, mais une victoire aisée semblait peu probable. Cependant, le gouvernement américain s’orienta vers une autre stratégie, qui reposait sur l’utilisation des armes nucléaires. Les matériaux fissibles, l’uranium et le plutonium, indispensables au projet, ne furent néanmoins disponibles en quantité suffisante qu’à la fin de la guerre. La première bombe expérimentale explosa à Alamogordo, au Nouveau-Mexique, le 16 juillet 1945.

Hiroshima, quelques heures après le bombardement atomique du 6 août 1945.

Deux autres bombes avaient été construites et la possibilité de les utiliser pour contraindre les Japonais à une capitulation rapide fut évoquée. Le président Harry Truman, qui avait succédé à Roosevelt, décédé le 12 avril, décida de les utiliser dans le but d’épargner des milliers de soldats américains. En fait, Truman aurait sans doute élaboré un calendrier prévoyant plusieurs explosions. Les deux bombes furent utilisées à trois jours d’intervalle, la première sur Hiroshima, le 6 août 1945, la seconde sur Nagasaki, le 9 août. Le nombre de victimes fut estimé entre 75 000 et 80 000 pour Hiroshima et 40 000 pour Nagasaki. Dans le même temps, l’URSS, conformément aux accords de Yalta, déclara la guerre au Japon, le 8 août et envahit la Mandchourie, le lendemain.

Le 15 août 1945, le Japon, dirigé par l’empereur Hirohito, annonça sa reddition. La signature formelle eut lieu le 2 septembre 1945, dans la baie de Tokyo, à bord du navire de guerre le Missouri. La délégation alliée était conduite par le général MacArthur.

 

Après leur capitulation, les Japonais furent destitués de leur force de frappe par les américains. Les bombes atomiques ayant également causés de lourds dommages pour l’archipel.

 

IV- Naissance du Kaiju Eiga

 

Inoshiro Honda, qui été très proche du corps militaire Japonais, ne supporta jamais la décision des Américains quant au désarmement du Japon. Après avoir pioché des idées dans d’autres films, il décide de réaliser en 1954, le premier Kaiju Eiga de l’histoire, Godzilla, clamant haut et fort « Vous voyez ce que leurs attaques ont créées. Vous voyez, voila à quoi il ont réduit notre corps militaire, nous ne pouvons même pas nous défendre d’une catastrophe naturelle ».


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